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• HAMMETT DASHIELL (1894-1961)

  • Écrit par Jean-Paul ROSPARS
  • 1 865 mots

  Aucun donquichottisme, aucun réformisme. Aucun psychologisme non plus. Au contraire, le refus de la psychologie. L'écriture est résolument et totalement béhavioriste ; jamais la moindre allusion aux pensées ou aux sentiments d'un personnage. D'où une ambiguïté constante, que l'on trouve par exemple dans La Clé de verre, sans doute le roman le plus représentatif de Hammett, le plus glacé et le plus trouble.

• SUZERAIN

  • Écrit par Jean FAVIER
  • 2 419 mots

  Mais aucun lien direct, et en particulier aucun hommage ou serment, ne lie l'arrière-vassal à son suzerain. Il faut aussi distinguer la suzeraineté de la seigneurie. Le maître d'une seigneurie foncière, le puissant à qui est rendu un hommage, le détenteur du pouvoir banal dans une région ont une seigneurie — foncière ou rurale, féodale, banale ou politique — et sont des seigneurs.

• PROVIDENCE

  • Écrit par Henry DUMÉRY
  • 2 664 mots

  Aucune contingence, aucun hasard, aucun arbitraire n'entre dans pareille manière de concevoir la Providence. La Bible hébraïque renvoie, au contraire, à une mentalité qui n'a aucun souci d'élaborer rationnellement l'idée de nécessité, ni même celle de causalité. C'est pourquoi elle professe un volontarisme divin très éloigné de ce que songe à admettre un esprit influencé par la philosophie et la science grecques, donc préoccupé de cohérence, de prévision réglée, de maîtrise réfléchie.

• GOWERS WILLIAM TIMOTHY (1963- )

  • Écrit par Bernard PIRE
  • 1 137 mots

  Il a ainsi construit en 1991 un espace de Banach dont aucun des sous-espaces de dimension infinie n'admet une base inconditionnelle. Il a aussi construit un espace de Banach qui n'est isomorphe à aucun de ses hyperplans. Il a montré qu'un espace de Banach a soit un sous-espace qui admet une base inconditionnelle et donc de nombreuses symétries, soit seulement des sous-espaces ne respectant que des symétries triviales.

• SACCHETTI FRANCO (1332 env.-1400)

  • Écrit par Claudette PERRUS
  • 3 649 mots

  On chercherait en vain, dans les Trecentonovelle, la trace d'une utopie ; à tous les maux dont souffre la société, l'auteur n'oppose (et c'est un signe des temps) aucun projet, aucun idéal, mais tout au plus quelques leçons de sagesse tirées des faits : son seul repère est la foi chrétienne et son horizon immédiat, le pessimisme. C'est sur ces bases que se fondent sa violente polémique anti-ecclésiastique ainsi que sa condamnation des grands (l'oligarchie florentine) et des seigneurs (dans les États soumis à un pouvoir personnel).