Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Armoiries

  • Nom féminin pluriel

Définition

  1. signes et ornements d'un écu

"armoiries" dans l'encyclopédie

  • HÉRALDIQUE

    • Écrit par Michel PASTOUREAU
    • 35 914 mots

    L'héraldique est la science historique qui a pour objet l'étude des armoiries. C'est une discipline méconnue qui a longtemps eu mauvaise réputation, notamment en France. À cela de multiples raisons, dont la principale se trouve sans doute dans la confusion trop souvent faite entre noblesse et port d'armoiries. Le grand public croit que les armoiries ont toujours été des marques de noblesse et que seuls ont pu en porter les individus et les familles qui étaient nobles.

  • AIGLE IMPÉRIALE

    • Écrit par Hervé PINOTEAU
    • 2 973 mots

    Les armoiries de la France impériale (1804-1814, 1815 et 1852-1870) portaient ainsi en leur milieu un écu d'azur à l'aigle antique d'or empiétant un foudre du même. Il est probable que c'est un architecte lyonnais du nom de Joseph Gay qui dessina aigle et armoiries, ces dernières étant fort mal décrites dans le décret du 10 juillet 1804. Antoine-Denis Chaudet, s'inspirant visiblement d'un monument romain, créa l'aigle similaire placée au sommet des drapeaux, étendards et guidons distribués le 5 décembre 1804, trois jours après le sacre.

  • ARMES, héraldique

    • Écrit par Hervé PINOTEAU
    • 5 558 mots

    Le droit aux armes (composition dans un écu) et aux armoiries (l'écu plus ses ornements extérieurs) s'est progressivement dégagé au cours des siècles dans les diverses nations de l'Occident chrétien, mais de façon, parfois assez dissemblables. Prises par les chevaliers qui les arboraient sur écus et bannières (pour beaucoup d'armes, l'étoffe d'une bannière est visiblement antérieure à l'écu), cottes, housses de cheval, etc.

  • ARRUDA DIOGO (actif de 1508 à 1531)

    • Écrit par Robert FOHR
    • 464 mots

    Continuateur de la tradition architecturale gothique, Arruda a apporté à l'art manuélin un répertoire décoratif très original, exaltant la puissance et les entreprises maritimes du Portugal (entrelacs de voiles, de filets, d'armoiries, de coquillages, etc.). Hormis la nef et la salle capitulaire du couvent du Christ de Tomar (1510-1514) qu'on lui attribue, Arruda édifia, entre 1522 et 1531, le monastère d'Espinheiro à Évora ainsi qu'un palais dans cette ville.

  • DRAPEAUX DANS L'ANCIEN RÉGIME

    • Écrit par Hervé PINOTEAU
    • 6 685 mots

    Réalisé lors des rares visites du roi à ses ports et vaisseaux, le pavillon royal était peint pour la circonstance : blanc fleurdelisé d'or, chargé des armoiries royales en son centre, il était hissé au grand mât du vaisseau sur lequel montait le souverain aux cris répétés de « Vive le roi ! » tant que durait l'embarquement ; le reste du temps, il n'était visible que sur les planches gravées et peintes des ouvrages maritimes.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.