Ariette

"ariette" dans l'encyclopédie

• ROMANCES SANS PAROLES, Paul Verlaine Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 7 384 mots

  La première section regroupe neuf poèmes dont l’unité, comme le suggère le titre (l’ariette est « un air léger, qui s’adapte à des paroles »), réside dans la résonance entre un paysage et un « état d’âme » essentiellement à partir d’impressions sonores, qu’elles aient pour origine un bruit naturel – comme le vent, la pluie ou un cri d’animal (I, III, VIII, IX…), un air de piano ou encore un chant (II, V).

• CITATION, musique

  • Écrit par Alain FÉRON
  • 5 736 mots
  • 1 média

   3, de Jean-Chrétien Bach, ou encore que le thème de l'andante sostenuto de la Sonate pour violon et piano en ut majeur, K 296, du même Mozart est emprunté au thème de l'ariette Dolci Aurette du même Jean-Chrétien. Plus intéressants sont les autres cas, ceux qui entraînent une véritable réflexion sur l'acte, le faire ou le pensé musical dans ses résonances avec l'écriture, le signifié et les choix esthétiques du compositeur.

• DI GIACOMO SALVATORE (1860-1934)

  • Écrit par Jean-Charles VEGLIANTE
  • 5 409 mots

  Le recueil le plus significatif, à cet égard, est justement Ariette e sunette (« Ariettes et sonnets »), publié en 1898, où triomphe une sensibilité frémissante, épicurienne, égoïste aussi mais non fermée à la compassion, déjà pleinement de Belle Époque. Presque tous les textes du poète se prêtent désormais à être chantés, et le sont parfois encore de nos jours – par exemple sur les célèbres musiques de Tosti –, y compris au théâtre pour ce qui est de ses meilleures pièces ('O mese mariano, « Le Mois de Marie », 1910).

• DER FREISCHÜTZ (C. M. von Weber)

  • Écrit par Timothée PICARD
  • 9 195 mots
  • 1 média

  Ännchen, en dépit de son caractère enjoué et de ses nombreuses tentatives (ariette « Kommt ein schlanker Bursch gegangen » : « Quand s'en vient vers nous un beau jeune homme »), ne parvient pas à réconforter Agathe, que préoccupent les échecs de Max et la mise en garde alarmante que lui a faite un vieil ermite. Seule, elle confie à la nuit étoilée ses espoirs et ses craintes (célèbre air « Leise, leise, fromme Weise ! » : « Doucement, doucement, pieuse mélodie ! », exposé dans l'ouverture).

• OPÉRETTE

  • Écrit par Sylvie FÉVRIER
  • 16 316 mots
  • 1 média

  Mais, au moment où ce style commence à se faire bien connaître et où le vaudeville cède définitivement la place à l'ariette, l'Académie royale de musique, en 1766, rappelle ses privilèges, et le théâtre de la Foire va être définitivement absorbé par la Comédie-Italienne. De là va naître l'opéra-comique français, « une pièce en dialogue parlé, entremêlée de chansons originales ».