Arianisme
Issu de la forme : arianisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, doctrine d'Arius
"arianisme" dans l'encyclopédie
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ARIANISME
- Écrit par Michel MESLIN
- 13 411 mots
Il fallait faire admettre que le mystère de la Trinité pouvait s'expliquer pour des Grecs dans la formule « une οὐσία, trois hypostases », formule qui paraissait toujours aux Latins proche de l'arianisme ; tandis qu'eux-mêmes définissaient le dogme par « une substance et trois personnes », ce que les Orientaux trouvaient suspect de sabellianisme.
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ULFILA, ULFILAS ou WULFILA (311 env.-env. 383)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 1 206 mots
Mais, chez les peuples barbares, l'arianisme professé par Ulfila se maintint longtemps.
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VALENS (328-378) empereur romain (364-378)
- Écrit par Universalis
- 1 874 mots
Adepte de l'arianisme, Valens persécute les catholiques comme les païens. Il bannit les évêques que l'empereur Julien avait restaurés mais se laissera fléchir à la fin de son règne et autorisera les exilés à rentrer au pays.
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DAMASE Ier saint (304 env.-384) pape (366-384)
- Écrit par Universalis
- 3 065 mots
Il occupe une charge de diacre sous le règne de son prédécesseur, le pape Libère (352-366), et accompagne celui-ci en exil lorsque l'empereur Constance II le déporte de Rome pour son refus de l'arianisme, doctrine qui niait la consubstantialité du Christ. Damase retournera cependant à Rome et reconnaîtra l'antipape Félix II (355-365), prélat arien placé sur le trône pontifical par l'empereur en 355.
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NICÉE (CONCILE DE)
- Écrit par Henri Irénée MARROU
- 9 299 mots
- 1 média
Le concile se sépara dans une atmosphère d'euphorie ; la suite des événements allait montrer que le problème principal, celui de l'arianisme, était cependant loin d'être résolu. Un très grand nombre des évêques d'Orient n'avaient accepté le « consubstantiel » qu'avec répugnance, le trouvant équivoque : ils étaient beaucoup moins sensibles au danger de l'arianisme (dans la ligne d'Origène, ils étaient même assez disposés à accepter un certain subordinatianisme) qu'à l'hérésie opposée, celle que représentait à leurs yeux Marcel d'Ancyre et que l'homoousios paraissait tolérer.