Arétin
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui habite Arezzo
Employé comme nom
- habitant d'Arezzo
"arétin" dans l'encyclopédie
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ARÉTIN L' (1492-1556)
- Écrit par Paul LARIVAILLE
- 16 848 mots
- 1 média
En sorte que, dès l'aube du xvie siècle, la figure de l'Arétin a pris des proportions légendaires. Bien que les recherches menées depuis deux siècles aient fait justice de beaucoup de ces légendes, les critiques les plus sérieux n'ont que rarement réussi à s'affranchir de préjugés séculaires et à effacer de leur esprit l'image outrée d'un Arétin parangon de tous les vices.
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DOLCE LUDOVICO (1508-1568)
- Écrit par Marc LE CANNU
- 3 057 mots
On doit à l'écrivain Ludovico Dolce, Vénitien formé à Padoue, une abondante production de traductions du latin, de commentaires (en particulier ceux du Décaméron et du Roland furieux), de poèmes épiques, de comédies (La Fabrizia, 1545 ; Il Ragazzo, 1541) qui, bien que dérivées des modèles de Plaute et de Térence, trahissent l'influence de l'Arétin.
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VAUZELLES JEAN DE (1495 env.-env. 1559)
- Écrit par Catherine TRESSON
- 907 mots
Il consacre la majeure partie de sa vie à des œuvres charitables, traduit des œuvres mystiques de l'Arétin dont l'Humanité de Notre Sauveur Jésus-Christ (Dell'humanità del Figliuolo di Dio) qui sera publiée, avec quelques modifications, par Pierre de Larivey sous son propre nom en 1604. C'est pour sa participation à la célèbre joute des Blasons que l'histoire littéraire retient le nom de Jean de Vauzelles.
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CAMPAÑA PIETER DE KEMPENEER dit PEDRO DE (1503-1580)
- Écrit par Claudie RESSORT
- 1 406 mots
De son vrai nom Pieter de Kempeneer, originaire de Bruxelles, il travaille plusieurs années en Italie : à Bologne pour Charles Quint, à Venise pour le cardinal Grimani et à Rome pour l'Arétin, avant de se fixer pendant vingt-cinq ans en Espagne. En 1537, il est à Séville et se partage avec le Hollandais Sturm les commandes de retables pour la cathédrale.
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ROSSO GIOVANNI BATTISTA DI IACOPO, dit ROSSO FIORENTINO (1494-1540)
- Écrit par Sylvie BÉGUIN
- 2 013 mots
- 3 médias
En 1527, Rosso fuit Rome mise à sac et mène une vie difficile et errante (Pérouse, Borgo san Sepolcro, Città di Castello, Arezzo) jusqu'en 1530 où, à Venise, l'Arétin le recommande à François Ier. Devenu peintre du roi, chanoine de la Sainte-Chapelle, Rosso crée au château de Fontainebleau de nombreux ensembles (pavillon de Pomone, pavillon des Poesles, galerie Basse, détruits) et surtout la galerie François-Ier (1534-1540), son chef-d'œuvre, où il invente une nouvelle conception du décor de fresque et de stuc.