Appel
- Nom masculin singulier
Définition
- fait d' appel er, d'inviter à
- en droit, voie de recours en procédure judiciaire
- appui précédant le saut
- vérification de la présence d'individus par appel de leur nom
- dans l'armée, rassemblement de militaires, mobilisation
- appel téléphonique, conversation au téléphone
- dans les jeux, aux cartes, méthode de jeu invitant son partenaire à jouer dans une couleur
Expressions autour de ce mot
- appel d'offres : mode de passation de marché public
- appel d'air : tirage favorable à la combustion
- faire appel à : demander, solliciter
- sans appel : définitif, irrévocable
"appel" dans l'encyclopédie
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APPEL KENNETH (1932-2013)
- Écrit par Melinda C. SHEPHERD
- 2 097 mots
Kenneth Appel meurt le 19 avril 2013, à Dover (New Hampshire).
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APPEL KAREL (1921-2006)
- Écrit par Hervé GAUVILLE
- 4 010 mots
Reflex est le nom de la revue à laquelle l'artiste néerlandais Karel Appel, âgé de vingt-sept ans, a d'abord associé son nom, à côté de ceux de poètes et des peintres Constant et Corneille. Les peintures d’Appel renvoient, par un excès dans les formes et les couleurs d’une grande intensité expressive, aux tensions dans sa vie d’artiste en révolte contre les conventions picturales.
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APPEL COMME D'ABUS
- Écrit par Joël GREGOGNA
- 3 806 mots
L'appel comme d'abus ne pouvait, au regard des décisions rendues par les juridictions ecclésiastiques, être considéré que comme une voie de recours extraordinaire. Mais une telle limitation ne devait pas leurrer : il n'en demeurait pas moins vrai, en effet, que seuls les parlements pouvaient connaître des affaires soumises par la voie de l'appel comme d'abus, que cet appel avait un effet suspensif, qu'il pouvait être interjeté en tout état de cause, sans que l'individu qui interjette l'appel ne soit jamais forclos en son appel et qu'enfin il était possible d'interjeter appel comme d'abus de toutes sortes de jugements.
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APPEL D'URBAIN II À LA PREMIÈRE CROISADE
- Écrit par Pascal BURESI
- 1 412 mots
Relayé par des prédicateurs itinérants, comme Pierre l'Ermite, cet appel reçut un écho très favorable dans de nombreuses couches de la société occidentale. Les cadets des familles chevaleresques ou nobles – sans perspective dans un monde où l'Église tente de réglementer le droit de faire la guerre et où le droit d'aînesse s'impose progressivement pour parer à l'émiettement patrimonial – voient dans la croisade une chance de se tailler une principauté et de se faire un nom.
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APELLE (IVe s. av. J.-C.)
- Écrit par Adrien GOETZ
- 13 469 mots
- 1 média
Connu essentiellement par des textes de Pline l'Ancien et de Lucien, Apelle se vit attribuer, à la Renaissance, une place d'honneur parmi les maîtres de l'art. Comment expliquer le paradoxe de cette fascination, purement intellectuelle, pour un peintre dont on ne possède plus aucun tableau ? Comprendre l'engouement pour la figure d'Apelle chez les humanistes et les artistes de la Renaissance, c'est s'interroger sur le peu de chose que l'on sait du plus grand peintre de la Grèce.