Appauvrir
- Verbe à l'infinitif
Définition
- rendre pauvre
- épuiser, en parlant d'un sol
A la forme pronominale
- perdre de l'argent, une capacité
"appauvrir" dans l'encyclopédie
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BÉNÉFICE, comptabilité
- Écrit par Pierre LASSÈGUE
- 1 549 mots
Le bénéfice mesuré par le compte de pertes et profits est égal au bénéfice mesuré par le bilan ; il indique la somme qui peut être prélevée (distribuée) sans appauvrir l'entreprise. La mesure du bénéfice est l'aboutissement de deux procédures parallèles : une comptabilité de flux, par les comptes de gestion, et une comptabilité de stocks, par les comptes de bilan.
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GOVONI CORRADO (1884-1965)
- Écrit par Germaine LECLERC
- 1 895 mots
Mais progressivement, il contrôle ce flot de matière verbale et, sans l'appauvrir, le purifie, l'endigue (Poesie elettriche, 1911 ; L'Inaugurazione della Primavera, 1915) ; il parvient plus tard, par un jeu très serré de rapports et de transpositions, à un langage surréaliste où l'objet pourtant reste indestructible. Ainsi l'art de Govoni, toujours plus, se change en lui-même.
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DOBZHANSKY THÉODOSIUS (1900-1975)
- Écrit par Universalis
- 4 937 mots
Ainsi, les populations locales de l'espèce en cause risqueraient de s'appauvrir numériquement et seraient menacées, par conséquent, d'extinction. Un autre apport important de Dobzhansky concerne la spéciation : c'est le processus par lequel une espèce ne présente pas de variations adaptatives au cours du temps, mais est scindée en deux ou plusieurs groupes indépendants.
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MOLLOY, Samuel Beckett Fiche de lecture
- Écrit par Christine GENIN
- 4 479 mots
- 1 média
Molloy est le premier roman que Samuel Beckett (1906-1989) publie en langue française, « avec le désir de (s)'appauvrir encore davantage », après deux romans écrits en anglais. Il inaugure sa grande trilogie romanesque, qui se poursuit avec Malone meurt (1952) et L'Innommable (1953), et constitue en France un double événement : la découverte de Beckett et une révolution dans l'art romanesque, saluée par une longue étude de Georges Bataille.
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CULTE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 5 225 mots
En simplifiant la liturgie, en la rendant plus sobre, Calvin n'a pas songé qu'il risquait d'appauvrir le culte chrétien. Au contraire, il a voulu atténuer le contraste entre comportement profane et comportement sacré, afin que l'attitude cultuelle s'étendît à toute la conduite, à toutes les démarches du chrétien. Abolissant la religion comme activité spécialisée, il faisait retour à la plus ancienne et à la plus prégnante des mentalités religieuses : c'est l'existence elle-même, et non l'un ou l'autre de ses moments, qui vit le drame du salut et qui est d'essence cultuelle, pénétrée de l'esprit de service.