Apothicairerie
- Nom féminin singulier
Définition
- vieux nom des pharmacies
"apothicairerie" dans l'encyclopédie
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BRUAND LIBÉRAL (1636-1697)
- Écrit par Claude MIGNOT
- 1 745 mots
Le plan en grille rappelle celui de l'Escorial : au fond d'une grande cour centrale, flanquée de chaque côté de deux cours plus petites, s'élève l'église des Soldats, elle-même encadrée de l'apothicairerie et de l'infirmerie. La façade extérieure forme une longue horizontale, assouplie au centre par l'archivolte triomphale du portail. Sur la cour, entourée de deux étages d'arcades, l'harmonie naît discrètement de la répétition d'un module unique, le rayon des arcs.
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ROUELLE GUILLAUME-FRANÇOIS, dit ROUELLE L'AÎNÉ (1703-1770)
- Écrit par Universalis
- 4 395 mots
- 1 média
Reçu maître apothicaire en 1750 par la Compagnie des marchands apothicaires-épiciers de Paris, il installe son laboratoire, augmenté d'une apothicairerie, rue Jacob, au coin de la rue des Deux-Anges. Inspecteur général de la pharmacie de l'Hôtel-Dieu de Paris, il crée le poste de premier apothicaire de cet établissement (1753). L’influence de Rouelle est manifeste en philosophie : son enseignement incite ainsi Diderot à penser la chimie comme un principe transversal qui rompt avec la philosophie traditionnelle (Cours de chymie de monsieur Rouelle).
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HÔPITAL & HOSPICE, architecture
- Écrit par Claire VIGNES
- 6 956 mots
- 1 média
L'établissement devait comprendre une chapelle, une école pour les orphelins à qui l'on apprendrait la médecine, une apothicairerie, un jardin des simples, un hôpital pour les pauvres. Le plan cruciforme connut une très grande fortune en Espagne, à Santiago (1501), à Tolède (1504), à Grenade (1511), à Valence (1512), à Séville (1541). Philibert Delorme préconisait alors la coupole centrale ou la cour pour l'aération et l'éclairage.
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MÉDICAMENTS
- Écrit par Paul-Étienne BARRAL, Hélène MOYSE, Jean-Yves NAU, Michel PARIS, René Raymond PARIS, Universalis
- 53 778 mots
- 4 médias
Paracelse, médecin suisse du début du xvie siècle, pour lequel la nature était « une immense apothicairerie », est resté célèbre par sa « théorie des signatures ». Cette théorie est fondée sur la croyance que l'aspect et la couleur des plantes sont en rapport avec leurs propriétés médicinales : ainsi, les plantes à suc jaune seraient efficaces contre les affections biliaires.