Antiprotestant
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en religion, celui qui s'oppose à la religion protestante
Employé comme nom
- en religion, adversaire du protestantisme
"antiprotestant" dans l'encyclopédie
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COTON PIERRE (1564-1626)
- Écrit par Jean MEYER
- 1 604 mots
Il publia, l'année suivante, un livre de controverse antiprotestant intitulé : Genève plagiaire. Le père Coton demeure pour l'histoire un symbole : qu'on songe à l'effet psychologique produit sur ses contemporains par sa désignation comme confesseur par un roi relaps et deux fois converti ; puis au choc ressenti par une partie de « l'opinion » du fait de l'assassinat d'Henri IV, alors que l'on attribuait aux Jésuites, et à juste raison, une doctrine précise du régicide.
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CONGAR YVES (1904-1995)
- Écrit par Étienne FOUILLOUX
- 5 808 mots
Mais les travaux du père Congar sont depuis longtemps suspects à quelques-uns des théologiens qui font autorité à Rome, car le fil direct qu'ils tissent entre la vie concrète de l'Église et les sources de la foi passe par profits et pertes les raidissements antiprotestant, antilibéral et antimoderniste hérités de la Contre-Réforme. Menacé dès 1939, le théologien dominicain doit quitter le Saulchoir au début de 1954 pour s'expliquer devant le Saint-Office, puis subir l'exil sous surveillance dans un couvent anglais.
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ŒCUMÉNISME
- Écrit par Jean BAUBÉROT, Georges CASALIS, Étienne FOUILLOUX
- 35 085 mots
- 1 média
Le dialogue entre Genève et Rome L'histoire des ruptures est jalonnée d'une série de tentatives pour rétablir l'unité brisée : les conciles de Lyon (1274) et de Florence (1439) avaient essayé en vain de rapprocher les Églises d'Orient et d'Occident ; les réformateurs, tant Calvin que Luther et Bucer, conscients de viser à une catholicité évangélique, souhaitent un Concile qui soit vraiment représentatif de tous et qui renouerait avec la grande tradition des conciles « œcuméniques » des cinq premiers siècles : or, le concile de Trente (1545-1563), s'il marque un retour du catholicisme à une foi et à une spiritualité authentiques, est fondamentalement antiprotestant ; au cours du xviie siècle, les divisions se cristallisent et quatre grandes « confessions » (catholique, orthodoxe, anglicane et protestante, cette dernière avec un grand nombre de dénominations) se dressent dans une rigidité croissante les unes en face des autres avec tout un arsenal de polémiques et parfois de violences qui creusent de plus en plus les fossés existants.
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RÉFORME
- Écrit par Bernard VOGLER
- 46 645 mots
- 3 médias
Le King's Book de 1543 était résolument antiprotestant. Sur les plans religieux et théologique, Henri VIII s'est toujours défendu de rompre avec le catholicisme. Son anglicanisme n'était guère qu'un gallicanisme radical fondé sur une assise nationale indépendante. Les initiatives contradictoires du roi avaient déçu aussi bien ceux qui restaient fidèles à Rome que les adeptes de l'Évangile.