Anthropophage

"anthropophage" dans l'encyclopédie

• CHRISTOPHE saint (mort en 250?)

  • Écrit par Jacques DUBOIS
  • 1 684 mots

  D'après la légende grecque, Christophe était un barbare anthropophage de la tribu des cynocéphales (hommes à tête de chien). Il se convertit et fut enrôlé dans l'armée impériale. Il refusa d'apostasier et mourut dans d'effroyables tourments. La légende occidentale est autre : Christophe veut se mettre au service du roi le plus puissant. Quand il constate que ce roi craint Satan, il choisit ce nouveau maître.

• LOUP

  • Écrit par Marie-Claude BOMSEL
  • 2 128 mots
  • 1 média

  Victime de sa légende (« anthropophage », mauvais présage et pilleur de troupeaux), considéré comme nuisible, il est à présent largement supplanté en effectifs par son descendant, le chien domestique.

• CRAVEN WES (1939-2015)

  • Écrit par Universalis
  • 1 961 mots

  La colline a des yeux (The Hills Have Eyes, 1977), un autre film d’horreur à petit budget, s’inspire de l’histoire d’une famille anthropophage et devient un film-culte. Cependant, il faut attendre Les Griffes de la nuit (A Nightmare on Elm Street, 1984) pour que Craven s’impose comme un maître du genre. Dans ce slasher movie – film qui met en scène un assassin commettant ses crimes à l’arme blanche – on découvre le terrifiant Freddy Krueger au visage brûlé, qui tue ses victimes en s’introduisant dans leurs rêves et manifeste un penchant certain pour l’humour noir.

• L'HOMME CRIMINEL, Cesare Lombroso Fiche de lecture

  • Écrit par Annick OPINEL
  • 4 271 mots

  Lombroso expose également les prédispositions criminelles chez le sauvage anthropophage ainsi que chez l'enfant chez qui la tendance à l'obscénité et à l'argot est révélatrice de l'aptitude au crime. Il est intéressant de noter que la dimension préventive du crime chez les enfants apparaît déjà chez Lombroso. C'est surtout dans la deuxième partie intitulée « Anatomie pathologique et anthropométrie du crime » que sa méthode de classification et d'inventaire est appliquée.

• SORIN PIERRICK (1960- )

  • Écrit par Jean-Paul FARGIER
  • 6 282 mots

  Il leur crache au visage, défèque sur eux, les cuisine dans une marmite d'anthropophage, etc. L'installation La belle peinture est derrière nous (1989) est un exemple radical de cette agressivité. Le visiteur, muni d'écouteurs, est invité à avancer sa tête dans un isoloir, où un spectacle l'attend. Là, il découvre sur un écran vidéo latéral la tête de Sorin, qui l'interpelle : « Hé, vous, hé, vous me gênez, reculez, vous m'empêchez de voir la belle peinture qui est derrière vous ! » Le spectateur se retourne pour regarder la belle peinture : une « croûte ».