Anguleuse
- Adjectif féminin singulier
Définition
- présentant des angles vifs
- caractérise ce qui manque de souplesse
"anguleuse" dans l'encyclopédie
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MENDEL GREGOR JOHANN (1822-1884)
- Écrit par Jacques PIQUEMAL
- 11 463 mots
- 2 médias
Parmi leurs caractères, il en isole sept aisés à reconnaître : trois concernant la graine (forme arrondie ou anguleuse, cotylédons jaunes ou verts, tégument brunâtre ou vert) ; deux, la gousse (avec ou sans étranglement, couleur verte ou jaune de la gousse non mûre) ; un, la position des fleurs (axiales ou terminales) ; un, la longueur des tiges (longues ou courtes).
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SCHONGAUER MARTIN (1435 env.-1491)
- Écrit par Pierre VAISSE
- 3 220 mots
- 2 médias
Les figures, de cette maigreur un peu anguleuse alors à la mode dans l'art allemand sous l'influence de la peinture flamande, sont traitées avec une élégance raffinée ; certaines compositions, très dépouillées, tirent de leur simplicité même leur pouvoir de suggestion. Mais l'œuvre la plus populaire de Schongauer est le grand tableau, malheureusement mutilé au cours des âges (il a été raccourci à la partie supérieure et à la partie inférieure), de La Vierge au buisson de roses, conservé dans la collégiale Saint-Martin de Colmar.
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DRIAN ADRIEN DÉSIRÉ ÉTIENNE dit (1885-1961)
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 4 207 mots
Ce style, si approprié à l'esthétique souple et anguleuse de la mode « moderne » des années 1910, vaut à Drian des commandes pour La Gazette du bon ton. Les vignettes qu'il compose en 1915 pour cette revue comptent parmi les chefs-d'œuvre du genre ; ses jeunes femmes élégantes sont saisies en train d'esquisser un geste, de se mouvoir, et la mise en pages de l'artiste accentue ce sentiment de mouvement, de déséquilibre en communiquant l'intensité d'une impression fugitive.
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SCHIELE EGON (1890-1918)
- Écrit par Yves KOBRY
- 8 774 mots
- 9 médias
Le trait devient plus dur, la ligne plus anguleuse, le motif plus construit. Les visages perdent de leur expressivité, deviennent plus hiératiques. Les peintures aux formes cernées rappellent les vitraux des cathédrales gothiques, tandis que Schiele se représente sous les traits d'un moine au côté de Klimt. Dans ses autoportraits sur papier il ressemble à ces saints souffrants qu'on peut voir sur les bas-reliefs en bois sculpté des églises autrichiennes.
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RAMUZ CHARLES FERDINAND (1878-1947)
- Écrit par Henri-François BERCHET
- 10 043 mots
Il est lui-même, voilà tout, avec ses cheveux drus plantés bas, sa large moustache, ses traits épais sur un faciès d'une anguleuse maigreur.Il y a un introspectif en lui, à la fois convaincu et inquiet, mais il appartient au philosophe, au moraliste, donc au penseur, et non au romancier, c'est-à-dire au poète. C'est d'ailleurs dans le Journal (1945) qu'on le rencontre le plus fréquemment, et logiquement.