Anglophobie

"anglophobie" dans l'encyclopédie

• MENCKEN HENRY LOUIS (1880-1956)

  • Écrit par Guy Jean FORGUE
  • 3 459 mots

  Par germanophilie et anglophobie, il s'est élevé contre Woodrow Wilson et F. D. Roosevelt et a été le champion véhément du conservatisme isolationniste. Son dynamisme, sa personnalité tranchée, la verve de son style lui ont assuré un public important entre 1920 et 1930, décennie à laquelle on l'associe souvent. Ses Mémoires (The Days of H. L. Mencken, 3 vol.

• PUJO MAURICE (1872-1955)

  • Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ
  • 1 105 mots

  Nommé co-directeur du journal, en remplacement de Léon Daudet (1943), il continue dans ses articles à exprimer tout ensemble son anglophobie viscérale et son aversion pour l'Allemagne nazie, ce qui lui vaut d'être emprisonné par la Gestapo en 1944. À la Libération il est arrêté avec Maurras et condamné en 1945 à cinq ans de prison. Libéré, il se consacre à la renaissance du mouvement et devient un des principaux collaborateurs de l'organe de presse maurassien, Aspects de la France.

• MARCHAND JEAN-BAPTISTE (1863-1934)

  • Écrit par Jean-Marcel CHAMPION
  • 2 458 mots
  • 1 média

  Il est accueilli triomphalement à Paris par une opinion publique surexcitée par le nationalisme ainsi que par l'anglophobie. Marchand démissionne de l'armée en 1904 et reprend du service pendant la Première Guerre mondiale, commandant une brigade puis une division coloniale.

• GRINGOIRE, journal

  • Écrit par Pierre ALBERT
  • 2 827 mots

  Béraud y put exhaler son anglophobie, son antisémitisme et son aversion pour la démocratie, jusqu'à ce que, in extremis, il se brouille avec Carbuccia. Condamné à mort en 1944, Béraud fut gracié et envoyé au bagne. Mis en liberté conditionnelle en 1950, il mourut en 1958.

• DARLAN FRANÇOIS (1881-1942)

  • Écrit par Armel MARIN
  • 5 082 mots

  Après l'agression de Mers el-Kébir le 3 juillet, qui déchaîne son anglophobie, Darlan penche un moment pour une attaque de Gibraltar. Le maréchal Pétain renvoie Laval le 13 décembre 1940. Darlan ne joue aucun rôle dans cet événement ; il en est pourtant le bénéficiaire. À partir de janvier 1941, il conserve le commandement de la marine, cumule les fonctions de vice-président du Conseil des ministres et de ministre des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de l'Information.