Alpestre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif aux Alpes
"alpestre" dans l'encyclopédie
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CLARINE, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 543 mots
Richard Strauss y recourt dans la Symphonie alpestre. Terme à ne pas confondre avec le clarino, instrument à vent de l'époque baroque : c'est une trompette aiguë, de cuivre, à embouchure, à tube court et droit percé de sept trous. Ce fut aussi, en Italie (xviiie s.), le nom de la clarinette.
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HECKELPHONE
- Écrit par Universalis
- 1 086 mots
Il a été utilisé pour la première fois par Richard Strauss dans ses opéras Salomé (1905) et Elektra (1909), ainsi que dans Une symphonie alpestre (1915). L'étendue du heckelphone va du la1 au sol4. Paul Hindemith a composé un Trio pour alto, heckelphone (ou saxophone) et piano, opus 47 (1928). Il existe deux autres formes du heckelphone : le terz-heckelphone, plus petit, en mi bémol, et le heckelphone piccolo, en fa.
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KOFLER WERNER (1947-2011)
- Écrit par Universalis
- 1 554 mots
L'œuvre de Kofler, qui publie en 1963 ses premiers textes en revue, compte une quinzaine de titres, à commencer par le « triptyque alpestre » (Guggile, 1975 ; Hotel Mordschein, 1989, trad. franç. Hôtel Clair de crime, 2011 ; Der Hirt auf dem Felsen, 1991). Pas de fil narratif, ici, mais une prose hallucinée, chaotique, à la (dé)mesure de ce qu'elle raconte en mêlant citations, souvenirs et phrases entendues.
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PARC
- Écrit par Pierre GRIMAL
- 3 309 mots
L'origine du mot est latine (parricus), mais c'est un terme dialectal et tardif, probablement régional (alpestre ?), dérivé du nom du pieu (parra) emprunté par les langues germaniques (pferch). Il apparaît dans la lex Ripuaria. Il s'appliquait d'abord aux enclos destinés au bétail. Peu à peu, le mot désigna des « réserves » appartenant au roi ou au suzerain local.
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GIACOMETTI DIEGO (1902-1985)
- Écrit par Michael BRENSON
- 3 679 mots
Leur besoin d'échelle provenait aussi de leur vallée alpestre, où le proche et le lointain sont souvent confondus. C'est dans l'atelier d'Alberto, où Diego modela maintes et maintes fois pour son frère après la Seconde Guerre mondiale, que le lien entre les deux artistes prit un tour définitif. Quand Alberto passait des heures à contempler le visage ridé et couvert de plis de Diego, il n'essayait pas seulement de faire une sculpture, mais il opérait aussi un retour à l'intérieur de lui-même et dans le monde quasi préhistorique de leurs origines.