Aimer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- éprouver de l'amour, de l'affection, de la tendresse
- apprécier, avoir un penchant pour
A la forme pronominale
- s'apprécier, éprouver de l'affection mutuelle
- faire l'amour
Expressions autour de ce mot
- aimer mieux : préférer
"aimer" dans l'encyclopédie
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AIMER, BOIRE ET CHANTER (A. Resnais)
- Écrit par René PRÉDAL
- 6 451 mots
L’unité des « films de chambre » des deux dernières décennies réside dans le mélange audacieux de « l’hyper théâtral et l’hyper cinéma », pour reprendre les termes de Resnais, qui exacerbe les pics d’émotion d’Aimer, boire et chanter, vaudeville certes, mais moderne et délicieusement british, teinté d’un surréalisme heureux pris entre absurde et malice.
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ALJAMIADA, littérature
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 921 mots
De tant aimer, de tant aimer, ami, de tant aimer, malades sont tombés des yeux joyeux et maintenant blessés. Il apparaît désormais que cette poésie lyrique mozarabe forme, avec la lyrique gallégo-portugaise et la lyrique castillane, un ensemble cohérent, fondé sur une lointaine tradition romane commune.
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FLAMENCA
- Écrit par Charles CAMPROUX
- 1 732 mots
Guillem, jeune seigneur, doué de toutes perfections, tombe amoureux de Flamenca à ouïr son malheur et réussit à la voir et à l'aimer, malgré la garde vigilante du fou jaloux. Archambaut revenu à des sentiments plus courtois, Flamenca et Guillem se séparent. Le récit finit comme il avait commencé par de grandes fêtes avec tournoi où Guillem gagne, par sa valeur, la manche de Flamenca.
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ZHANG ZAI [TCHANG TSAI] (1020-1077)
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 2 204 mots
Zhang Zai, comme le fera après lui Zhu Xi, maintient donc que l'amour filial, puisqu'il est la plus forte des manifestations d'amour, relève du Xing cosmique (car aimer ses parents équivaut à aimer le Ciel et la Terre), tandis que les sentiments qu'on éprouve pour d'autres personnes relèvent du Xing physique. Ainsi sont jetées les grandes bases de la morale confucéenne moderne.
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DRUMMOND DE ANDRADE CARLOS (1902-1987)
- Écrit par Ronny A. LAWTON
- 9 110 mots
Le destin de l'homme en tant que créature intelligente et sensible est d'aimer, et d'aimer ce qui est « perdu », nom que le poète donne à ce qui est entré dans l'éternelle durée. À vrai dire, c'est l'amour qui introduit le mouvement dans cet univers statique, plus exactement l'aimer, car ce dont il est question se manifeste sous forme de verbe, intransitif d'abord, transitif ensuite : car l'amour, en soi, ne retient pas l'attention.