Acteur-chanteur

"acteur-chanteur" dans l'encyclopédie

• L'OPÉRA DE QUAT'SOUS (B. Brecht et K. Weill)

  • Écrit par Véronique HOTTE
  • 5 349 mots
  • 1 média

  Thomas Ostermeier, codirecteur de la Schaubühne de Berlin, aime rappeler sa formation au théâtre brechtien de Berlin-Est à l’école d’art dramatique Ernst-Busch, du nom de l’acteur chanteur qui participa à la création de la pièce en 1928. Il se confronte ici à l’art inventif de Bertolt Brecht, entre la fidélité à une époque – le monde en crise de l’entre-deux-guerres – et un souci de divertissement qui n’entame pas le propos moral de L’Opéra de quat’sous.

• SCHIKANEDER EMANUEL (1751-1812)

  • Écrit par Universalis
  • 1 984 mots

  Acteur, chanteur, dramaturge et directeur de théâtre allemand, Emanuel Schikaneder (de son vrai nom Johann Joseph Schikaneder) naît le 1er septembre 1751 à Straubing, en Bavière. Il est avant tout connu pour être le librettiste de La Flûte enchantée de Mozart. Il débute sa carrière en tant qu'acteur dans une petite compagnie itinérante qui présente des farces et des chansons improvisées, genre très populaire à l'époque.

• DABADIE JEAN-LOUP (1938-2020)

  • Écrit par Véronique MORTAIGNE
  • 5 717 mots

  Ayant aimé ses romans de jeunesse, l’acteur-chanteur à la voix de baryton lui avait passé commande à la fin des années 1960 pour son tour de chant à Bobino en 1968. En naîtra « Le Petit Garçon », mais aussi « Marie Chenevance » – titre rapidement subtilisé par Barbara –, « L’Italien » ou encore « Hôtel des voyageurs ». Jean-Loup Dabadie a écrit plus de trois cents chansons pour des interprètes de toute obédience – de Mireille Mathieu à Robert Charlebois, de Dalida à Régine en passant par Johnny Hallyday – avec quelques coups d’éclat isolés comme le crépusculaire « Maintenant je sais » pour Jean Gabin (1974) ou « L’Addition » pour Yves Montand.

• CINÉMA (Aspects généraux) Histoire

  • Écrit par Marc CERISUELO, Jean COLLET, Claude-Jean PHILIPPE
  • 119 311 mots
  • 41 médias

  La première projection du cinématographe Lumière a lieu le 28 décembre 1895, au Grand Café, boulevard des Capucines à Paris. Le nouvel art puisera abondamment dans le trésor dramatique aussi bien théâtral que romanesque, du xixe siècle finissant. Il lui empruntera sa puissance d'évocation liée à l'appétit de conquête d'une société industrielle en plein essor.