Absous
- Adjectif masculin invariant en nombre
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- qui est pardonné pour sa ou ses fautes
Forme dérivée du verbe « absoudre »
"absous" dans l'encyclopédie
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CINNA CNAEUS CORNELIUS (Ier s.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 905 mots
L'histoire de Cinna absous par Auguste est intéressante parce qu'elle n'est pas étrangère à la propagande menée en faveur du pouvoir impérial, dont Sénèque, précepteur de Néron, était un des plus fidèles serviteurs. Grossissant un fait banal, Sénèque l'a utilisé pour glorifier le fondateur de la dynastie julio-claudienne.
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CATILINA LUCIUS SERGIUS (env. 108-62 av. J.-C.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 2 458 mots
Accusé de malversations criminelles, il est absous sous la pression de ses partisans qu'il recrute à présent parmi les chômeurs de la plèbe urbaine. Il subit deux échecs aux élections pour le consulat en ~ 64 et en ~ 63. Il ne lui reste plus que la voie de l'illégalité pour parvenir à la première magistrature de la République romaine. Manipulé, de la coulisse, par César qui n'encourage ses projets que pour mieux affaiblir le régime, Catilina prépare avec soin un complot contre Cicéron, consul de l'année ~ 63.
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HENRI V (1081-1125) empereur germanique (1106-1125)
- Écrit par Anne BEN KHEMIS
- 3 753 mots
Lambert d'Ostie, légat du pape Calixte II, l'un des cardinaux les plus intelligents, sut ménager son interlocuteur : Henri V, excommunié, fut absous sans faire acte de pénitence. Puis l'empereur reconnut à l'Église l'investiture avec la crosse et l'anneau, symboles du pouvoir spirituel, et l'envoyé du pape signa un acte qui accordait à Henri V le droit d'assister en personne, ou par l'intermédiaire d'un représentant, à l'élection des évêques et des abbés et de les investir du pouvoir temporel en leur donnant le sceptre.
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PÉNITENCE SACREMENT DE
- Écrit par Robert CABIÉ
- 3 744 mots
Aussi, au viie siècle environ, apparaît une forme nouvelle du sacrement, née dans les monastères celtes et anglo-saxons : le pécheur s'adresse en privé au prêtre, qui impose des pénitences correspondant à l'importance de la faute ; lorsque ces pénitences sont accomplies, le pénitent est absous. Tout ce processus est entièrement secret et peut se renouveler autant de fois que c'est nécessaire.
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MATTEOTTI GIACOMO (1885-1924)
- Écrit par Paul GUICHONNET
- 3 720 mots
- 1 média
Deux des assassins furent absous ; les trois autres, condamnés à six ans de prison, furent amnistiés au bout de deux ans de détention. Au cours de la révision du procès en janvier 1947, Dumini, Proveruomo et Viala, encore en vie, furent condamnés au bagne à vie, la peine de mort ayant été abolie en Italie, sentence commuée ensuite en trente ans de réclusion.